France - Instauration du crédit social et restauration des privilèges sous l'ère Macron
Nous sommes désormais tous en liberté conditionnelle et la majorité n'y voit pas d'objections (tétanisée par la peur). Qu'on le valide ou pas, l'ère Macron restera comme celle de l'instauration d'une forme de crédit social. Désormais si un individu (je ne peux plus dire "citoyen") refuse de se conformer à une injonction gouvernementale (même sans qu'elle soit une obligation légale), sa liberté pourra être réduite, et il est à craindre que ce principe va essaimer dans tous les domaines (sécurité, santé, climat, société, pourquoi pas moeurs ou autres critères absurdes selon le gouvernement qui sera au pouvoir, etc.). La phrase de Macron suffirait dans une démocratie normale à délégitimer cette loi, qui à vrai dire, n'est plus une loi, mais un privilège accordé à certains : « Une société où un seul organe se croit détenteur unique et exclusif de la raison d’Etat et de la morale concrète d’Etat, ou un gouvernement s’oppose par principe au peuple» est une société où la «mauvaise conscience invente des lois de vengeance» (Marx).
En 2015, il y a moins de 7 ans, nous avons eu peur que les islamistes nous empêchent d'aller boire un verre en terrasse ou d'écouter de la musique (hashtags #TousAuBistrot #JeSuisEnTerrasse etc.).
Qui aurait parié que ce voeu serait réalisé par notre propre gouvernement ?